Le développement du chômage l'a montré : travailler est une norme. Dans nos sociétés occidentales, le travail est le principal moyen de subsistance mais aussi une part essentielle des occupations de chacun. L'ordre social s'organise autour de lui. En a-t-il toujours été ainsi?? Assiste-t-on, aujourd'hui, avec la réduction du temps de travail, à une remise en cause de sa valeur?? Va-t-on vers de nouvelles formes de travail?? En croisant les regards historiques et philosophiques avec les résultats des enquêtes sociologiques et économiques les plus récentes, Dominique Méda interroge notre rapport au travail et, battant en brèche les idées reçues, nous invite à repenser sa nature ainsi que la place qu'il prend dans nos vies.
« La philosophe et sociologue Dominique Méda avait vu juste avant l'heure, prônant l'urgence de revoir la place accordée au travail dans nos vies. Son nouvel opuscule montre combien nous devons changer notre conception de la richesse et du progrès pour sortir du malaise ; et recommande de cesser de vivre les yeux braqués sur le PIB. », La Tribune.« Un petit livre incisif et d'une grande clarté. », Laurent Jeanneau, Alternatives économiques.
Pour des millions de personnes, pas de travail du tout, ou pas assez pour en vivre. Pour des millions d'autres, trop de pression, des journées à rallonge... à n'en plus finir. Comment sortir de cette répartition inégalitaire et insupportable du travail ? Comment combattre ce chômage endémique qui ronge la dignité, le présent, l'avenir, l'espoir ? En facilitant les licenciements ? En assouplissant le Code du travail ? Non. Il existe une autre voie.
S'appuyant sur une analyse très documentée, Pierre Larrouturou et Dominique Méda tournent le dos à ces perspectives régressives pour en proposer une autre : provoquer un choc de solidarité en passant à la semaine de 4 jours. Ils montrent comment cette mesure est capable de créer massivement des emplois sans coût supplémentaire pour les entreprises qui s'engageraient dans cette voie. La seule qui soit en phase avec ce qu'Albert Einstein prédisait dès les années 1930.
Et si Einstein avait raison ?
Y a-t-il vraiment eu en France une dégradation de la valeur travail ? Les jeunes sont-ils aujourd'hui moins bien disposés à l'égard du travail que les autres tranches d'âge ? Qu'en est-il du rapport au travail des différentes générations, des hommes et des femmes, des Français et des Européens ?
Cet ouvrage présente à la fois une histoire longue de notre rapport au travail et un voyage dans sa diversité et ses transformations. À l'aide des données issues d'entretiens et des enquêtes européennes, il éclaire les attentes que les individus placent sur le travail - attentes de plus en plus expressives, avec l'espoir d'un possible épanouissement par le travail - et la contradiction de plus en plus vive entre ces attentes et les conditions concrètes du travail et de l'emploi.
Est-il finalement possible de réconcilier l'ethos contemporain du travail, porté notamment par les femmes et les jeunes, et des organisations de plus en plus soumises aux impératifs de rentabilité et de productivité, en proposant un projet européen fondé sur la qualité de l'emploi ?
Le terme post-croissance désigne l'entrée dans une ère que nous ne parvenons pas encore à nommer, si ce n'est par référence à celle que nous quittons. Les symptômes qui signent la fin d'une époque sont clairs et sans appel : la poursuite de la croissance économique ne constitue plus un projet de société crédible. Toutefois, y renoncer pose aux économistes (théoriciens et praticiens) des défis majeurs qui exigent de reprendre à leur racine, sous un éclairage transdisciplinaire, les questions dont ils traitent couramment. Ensemble, les neuf chercheurs réunis dans cet ouvrage s'interrogent : quels sont les problèmes majeurs qui surgissent à l'esprit dès lors que l'on abandonne un objectif de croissance continue ? Par où passe la transition vers un autre horizon ? Quels sont les courants de pensée et les modes de gouvernance susceptibles d'articuler un projet cohérent ? Chacun des auteurs apporte un regard spécifique, une pièce au puzzle qu'il s'agirait à l'avenir d'assembler. Dans cet ouvrage, Isabelle Cassiers (UCL), Kevin Maréchal (ULB) et Dominique Méda (Paris-Dauphine) ont rassemblé autour d'eux des chercheurs issus de diverses institutions et disciplines?: Thomas Bauwens, Olivier De Schutter, Stephan Kampelmann, Sybille Mertens, Bernard Perret et Géraldine Thiry.
Heureux au travail ? Une enquête exceptionnelle dans le quotidien de l'entreprise. Le travail est-il un instrument d'aliénation ou de progrès ? Dans un contexte de crise permanente, dont les grands marqueurs sont le chômage de masse, la pénibilité et la perte de sens, le travail peut-il encore être une expérience heureuse ? Tandis que s'effacent les repères de l'ère industrielle (organisation " scientifique " de la production, poids politique de la classe ouvrière), Travailler au XXIe siècle donne la parole aux salariés et revisite le concept classique de reconnaissance. Comment le travail, au-delà de sa dimension lucrative, peut-il être source de prestige et de gratification personnelle ? Forts de trois ans d'enquête et d'entretiens avec des salariés, des syndicalistes et des cadres dirigeants, les auteurs explorent la réalité complexe du monde de l'entreprise aujourd'hui en France et montrent les vertus de la reconnaissance au travail.
Un spectre hante le monde occidental, le spectre du chômage. Et pourtant, nous n'avons jamais produit autant de biens de consommation et de services. Quand on perd son emploi, on perd tout : l'argent, le statut social, l'identité. Dominique Méda, philosophe et auteur d'un ouvrage remarqué, Le Travail, une valeur en voie de disparition, nous rappelle que l'organisation de la société autour du travail est très récente, un modèle transitoire qu'il est peut-être nécessaire de dépasser. Pour Juliet Schor, économiste et professeur à Harvard, des alternatives existent, mais les forces du capitalisme résistent. Comment vaincre ces résistances, et pour quelle société ?