Cet ouvrage s'intéresse aux relations qu'entretiennent les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et les médias en Afrique. Il aborde tout d'abord les réseaux sociaux numériques comme terrains d'amplification et de transformation de diffusion de l'information et questionne leur utilisation pour la diffusion de fausses informations. Il se consacre ensuite aux relations entretenues sur les plans éditorial, socioéconomique et sociotechnique par les plateformes et les médias, et y observe un certain opportunisme des médias et une domination des plateformes. Enfin, il s'intéresse au rôle joué par l'État à travers la régulation et les nouvelles lois qui intègrent les médias numériques mais mettent aussi en lumière les difficultés liées à l'implémentation d'un véritable cadre régulatoire.
Comment la littérature exprime-t-elle la transcendance du cadre national comme principal point de repère identitaire et socioculturel? Se donnant pour aire d'analyse la littérature africaine et caribéenne, ce dossier d'Études littéraires nous montre la représentation littéraire du transnationalisme comme un champ foisonnant, aux procédés narratifs et énonciatifs diversifiés. Les articles composant ce dossier examinent une belle variété de romans, allant de Rose déluge du Togolais Edem Awumey à L'Étoile noire de la Martiniquaise Michelle Maillet, en passant par La Fabrique de cérémonies du Togolais Kossi Efoui, Le Terroriste noir du Guinéen Tierno Monénembo, La Saison de l'ombre de la Camerounaise Léonora Miano et La Dot de Sarah et Le Livre d'Emma de l'Haïtienne Marie-Célie Agnant. Transportant le lecteur dans une grande diversité d'univers, cette nouvelle livraison d'Études littéraires nous fait voir le transnationalisme comme un puissant moteur de création littéraire.