Livre numérique constitué d'une série de 76 captures d'écran du projet de 2013 pd-extended 1, texte en aléatoire composé de typographies, d'images et de sons par le pionnier de la poésie numérique en France.
Jacques Donguy, critique d'art, poète, traducteur (d'Augusto de Campos) et théoricien, fondateur de la galerie d'art contemporain J&J Donguy, pratique la poésie numérique et sonore, en collaboration avec Guillaume Loizillon, Laurent Mercier et Etienne Brunet. Il utilise l'ordinateur en faisant appel à des procédures aléatoires basées sur le hasard, ce qui renvoie à Mallarmé et à son Coup de Dés. Jacques Donguy est l'éditeur, avec Sarah Cassenti et Jean-François Bory, de la revue Celebrity Cafe.
Le visage est-il encore la vérité de la personne, la mise à nu de son être ? Dans ce numéro de la revue Inter, art actuel, nous examinons le statut du visage dans une société de l'image, comment le visage peut devenir un outil de subversion et le canevas d'un nouveau scandale. Le visage est le champ de bataille du vrai et du faux, du réel et du virtuel, de l'ancien et du nouveau. Chaque visage est unique et pourtant la contemplation du visage de l'autre aurait pour effet de révéler notre humanité commune (Lévinas). L'art d'aujourd'hui accorde-t-il un même traitement au visage comme manifestation de notre expérience de vie, de notre singularité et de notre caractère ? Est-ce encore le cas à l'époque de la reconnaissance faciale numérique par les États policiers, ou de l'obligation du masque en situation de pandémie ? (source : Inter)
En 1966, alors que le LSD était encore légal, les artistes étaient préoccupés par l'exploration du potentiel cognitif, la conquête de la « liberté interne ». Ils n'hésitaient pas à avoir recours aux psychotropes pour parvenir à des états seconds et à une conscience modifiée. Ils s'intéressaient aux philosophies orientales et au chamanisme de la Sibérie et de l'Amérique du Sud, à l'ayahuasca et au peyotl, dans leur recherche de nouvelles formes d'existence. Ce numéro riche en contenu explore, cinquante ans après, le rôle des prothèses chimiques dans l'art d'aujourd'hui et en quoi elles seraient supplantées par des « suppléments technologiques ». Nous pouvons nous demander si, en 2016, les artistes sont encore préoccupés par les « portes de la perception », s'ils cherchent une conscience augmentée, sinon une humanité transformée (H+). Avons-nous encore besoin de raccourcis spirituels, d'accélérateurs psychiques, d'électrochocs culturels?