« Connais ton ennemi » reste l'adage le plus important dans la lutte contre le terrorisme.Si l'État islamique est présenté le plus souvent, dans les journaux occidentaux, comme un gang de criminels enchaînant les victoires, l'experte en terrorisme Loretta Napoleoni nous rappelle que l'ambition première de l'organisation est d'édifier une nation, en recréant l'ancien califat de Bagdad version XXIe siècle.Largement financé par l'étranger, l'État islamique utilise toutes les technologies modernes de communication pour recruter, collecter des fonds et séduire. Car son but est d'asseoir sa souveraineté et de créer une adhésion autour de son projet, à la différence d'Al-Qaïda et des talibans qui exploitent les populations locales et font régner la terreur. Grâce aux réseaux sociaux, 12 000 djihadistes, dont 2 200 Européens, ont rejoint ses rangs.Cette enquête est un document clé pour la compréhension de la nébuleuse État islamique engagée dans une guerre de conquête. L'EI n'est pas un réseau terroriste de plus, mais un ennemi puissant en phase avec le désordre mondial actuel, et « ignorer ces faits est plus que trompeur et superficiel, c'est dangereux ».
Chaque jour, des milliers de réfugiés tentent de fuir leur pays pour atteindre les côtes méditerranéennes de l'Europe. Ils remettent leur vie entre les mains de ceux qui profitent de l'instabilité : les kidnappeurs, les contrebandiers et les djihadistes. Dans cette enquête sans précédent, fruit du travail d'une décennie, Loretta Napoleoni montre qu'il s'agit d'organisations puissantes et extrêmement complexes, alliances de criminels et de terroristes, devenues riches en contrôlant ce qu'on peut appeler des pipelines humains ou en négociant des rançons aux sommes astronomiques.
« Les trafiquants n'extorquent pas moins de 100 millionsde dollars par mois à des dizaines de milliers de familles aux abois.[...] Et les appétits insatiables que nous avons engendrés chez cesprédateurs humains ne s'arrêteront pas aux enlèvementset au trafic d'humains. Tel est le nouvel ordre mondial. »Chris Hedges,ancien chef du bureau du Moyen-Orientpour le New York Times.
Un voyage passionnant dans l'univers et l'histoire du tricot, au gré des changements sociaux, économiques et politiques.
Nous n'avons jamais été aussi connectés et aussi isolés à la fois... Dans ce livre singulier, Loretta Napoleoni, économiste et journaliste, aborde le tricot comme une métaphore parfaite de ce fil manquant qui pourtant, dans la pratique comme dans l'histoire, nous relie les uns aux autres, les unes aux autres.Égrenant souvenirs personnels et anecdotes historiques, vantant l'importance économique et les vertus thérapeutiques d'une activité qui retrouve aujourd'hui son rôle et sa valeur, elle montre que le tricot peut aussi nous aider à démêler l'écheveau de nos vies.
« Parce qu'elles modèrent la mondialisation et enseignent l'économie, aiguilles à tricoter et pelotes de laine sont des outils pour une révolution sociale. Elles nous montrent qu'aucune erreur n'est irrattrapable : il suffit de détricoter et de recommencer. » Elle US