Une traversée du XXe siècle, de Corrèze en Charente limousine, sur les traces de Marie.
De son enfance corrézienne au début du XXe siècle, Marie garde le souvenir de l'affection des soeurs de l'orphelinat où elle a grandi. Et celui du jour de ses 13 ans où on vint la chercher, non pour l'adopter mais pour en faire une servante.
Entrée au service des Cuzenac, dans leur ferme charentaise, harassée de travaux domestiques, elle s'interroge sur le sens de son destin. Et, partagée entre la bienveillance du maître de maison et la dureté de son épouse, elle devient peu à peu une femme, aux prises avec les contraintes de son époque et de son milieu.
Une femme en avance sur son temps, au coeur d'un siècle chargé d'histoire...
Durée : 13H00
Colmar, novembre 1924. Lisel Schmitt, vingt-deux ans, est première main dans un atelier de confection pour dames. Après avoir passé un an à Paris, employée d'une prestigieuse maison de couture, elle rêve de créer ses propres modèles et de faire carrière.
Son destin, jusqu'alors paisible et prometteur, bascule le jour où un incendie se déclare dans le magasin où elletravaille. Piégée dans l'immeuble en flammes, brûlée aux mains, elle est sauvée de justesse par Heinrich Keller, un pompier. L'attirance est immédiate entre les deux jeunes gens, mais bientôt Lisel est victime d'une mystérieuse machination et confrontée à un terrible secret, ce qui pourrait briser tous ses rêves.
Marie, l'orpheline du bois des Loups, est devenue une femme accomplie.
En Corrèze, à Aubazine, le village de son enfance, elle mène de front son métier d'institutrice et sa vie de famille. Mais les rancoeurs du passé la rattrapent...
Suite de L'Orpheline du bois des Loups.
1946. Marie, la demoiselle des Bories, est revenue comme institutrice dans son village natal, au coeur de la Corrèze. Femme de médecin, mère de quatre enfants, elle est l'une des personnalités de la région. Les années d'après-guerre s'annoncent réparatrices. Mais une ombre rôde : un corbeau accuse le couple d'ignominies durant l'Occupation. Haine ? Jalousie ? Vengeance ? Marie doit à tout prix identifier son détracteur et chasser ce cauchemar.
Durée : 21H12
Romano Valdez, jeune violoniste à l'opéra, est retrouvé mort dans la boue d'un chantier du centre-ville de Marseille. Décapité. Pour le commandant De Palma, alias le Baron, cet acte odieux va au-delà du simple homicide. Car le mode opératoire est exactement le même que dans l'affaire Laurence Monello, une jeune fille décapitée... vingt-cinq ans plus tôt. De Palma avait arrêté un homme, Sylvain Moretti, surnommé « l'Éboueur ». Moretti avait été jugé, condamné à mort et guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes. Exécution à laquelle le Baron avait assisté. Cette affaire aurait fini dans les oubliettes de la chronique judiciaire si un livre à succès n'avait pas disculpé l'Éboueur quelques années plus tard. Le Baron aurait-il envoyé un innocent à la mort ?
Excédés par les méthodes de franc-tireur du commandant De Palma, alias le Baron, ses supérieurs lui avaient promis " les règlements de compte et les merdes ". Avec ce cadavre découvert dans les calanques, le voilà servi ! Attaché à un arbre, chemise blanche et brassard noir, les yeux crevés et du gui plein la bouche... Et pour ne rien arranger, la victime de ce meurtre rituel tendance celtique est un officier de la DST. Partie de Marseille, l'enquête va mener De Palma jusqu'en Irlande, aux heures les plus sombres de l'IRA.
Vieux routier du milieu, le Baron pensait s'y connaître en matière de trahisons, de coups tordus et de bassesse. Il lui restait des choses à apprendre...
L'ouverture des archives russes, il y a dix ans, permet de porter un regard neuf sur les grands personnages de l'histoire soviétique, à commencer bien sûr par Staline, l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire du XXe siècle. Comprendre l'homme des épurations politiques et physiques, des procès truqués, des millions de morts au cours de la famine de 1932 - 1933, de la déportation d'une quinzaine de peuples, du Goulag, de la guerre froide, c'est aussi reprendre sous un autre angle la question de l' " oeuvre noire " du communisme. Qu'aurait-il été, ce communisme, s'il n'avait eu à sa tête un Géorgien à l'enfance miséreuse et battu par un père alcoolique, sauvé par une éducation religieuse et rigoriste chez les pères orthodoxes ? Le parcours de cet ancien séminariste de Tiflis qui, une fois au pouvoir, s'est acharné à pourchasser et massacrer les communistes en URSS et de par le monde, est fascinant. Comment cet homme peu doué pour l'idéologie a-t-il petit à petit tissé sa toile dans l'appareil ? Par quel étrange paradoxe a-t-il repris à son compte des méthodes et des exactions dont il avait été le témoin ou la victime sous le régime du tsar au début de son engagement politique ?
La biographie que nous propose Jean-Jacques Marie, extrêmement documentée et nourrie à des sources jusqu'ici inaccessibles, s'inscrit dans la meilleure tradition narrative, celle qui capte l'attention du lecteur par la précision du mot et la rigueur de la construction.
À l'aube de l'été 1948, la guerre continue de hanter les esprits. Chacun pleure ses disparus et tente de guérir ses blessures. Pourtant, sur la vallée des Eaux-Claires souffle un vent de renouveau : Abigaël vit désormais auprès de son grand amour Adrien et s'apprête à donner le jour à leur premier enfant. Mais l'accouchement est une épreuve, et la Messagère des anges ne doit sa survie qu'au retour inopiné de Claire Roy, la maîtresse du Moulin du Loup.
Toute à la joie de ces retrouvailles inattendues et de cette naissance presque miraculeuse, la jeune femme et ses proches ne voient pas se profiler les terribles événements à venir. Dans cette nouvelle vie d'épouse et de mère, Abigaël découvrira aussi l'étendue de ses dons : la mèneront-ils au bonheur ?
Ce tome 6 est le dernier épisode de la Saga "Abigaël messagère des anges"
Durée : 19H28
L'ouverture des archives russes, il y a dix ans, permet de porter un regard neuf sur les grands personnages de l'histoire soviétique, à commencer bien sûr par Staline, l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire du XXe siècle. Comprendre l'homme des épurations politiques et physiques, des procès truqués, des millions de morts au cours de la famine de 1932 - 1933, de la déportation d'une quinzaine de peuples, du Goulag, de la guerre froide, c'est aussi reprendre sous un autre angle la question de l' " oeuvre noire " du communisme. Qu'aurait-il été, ce communisme, s'il n'avait eu à sa tête un Géorgien à l'enfance miséreuse et battu par un père alcoolique, sauvé par une éducation religieuse et rigoriste chez les pères orthodoxes ? Le parcours de cet ancien séminariste de Tiflis qui, une fois au pouvoir, s'est acharné à pourchasser et massacrer les communistes en URSS et de par le monde, est fascinant. Comment cet homme peu doué pour l'idéologie a-t-il petit à petit tissé sa toile dans l'appareil ? Par quel étrange paradoxe a-t-il repris à son compte des méthodes et des exactions dont il avait été le témoin ou la victime sous le régime du tsar au début de son engagement politique ?
La biographie que nous propose Jean-Jacques Marie, extrêmement documentée et nourrie à des sources jusqu'ici inaccessibles, s'inscrit dans la meilleure tradition narrative, celle qui capte l'attention du lecteur par la précision du mot et la rigueur de la construction.