Dans le contexte de la crise écologique et climatique mondiale, le verdissement du capitalisme, désigné sous l'euphémisme d'«économie verte», s'impose de plus en plus comme la solution miracle. L'idée séduit, mais masque une inquiétante étape de marchandisation de la nature, vue comme un capital au service de la croissance. Comment cela se traduit-il au Québec et ailleurs, notamment en Afrique? Comment prétendre aller vers une transition écologique sans sortir du régime de la propriété privée et du libre-échange? Au nombre des voies alternatives possibles, plus soucieuses d'égalité, de respect des droits et du bien commun, que propose l'écosocialisme municipal?
À lire également dans ce numéro: un débat sur le populisme, un regard sur la trace des femmes dans l'histoire du Maroc, et une analyse de la situation en République centrafricaine.
« Trouver sa place de grand-parent, cela demande d'avoir réfléchi au temps et à l'énergie que l'on est prêt à consacrer à ses petits-enfants, de marquer ses limites comme d'accepter celles que mettent les parents, mais surtout de faire preuve de souplesse en s'adaptant à toutes les circonstances de la vie qui conduisent parfois loin des principes que l'on s'était donnés. » « En tant que grands-parents, nous n'avons pas l'obligation de nous comporter en maîtres détenteurs de l'autorité, nous pouvons la faire respecter avec un petit clin d'oeil. » « Nous pouvons en quelque sorte être des ponts entre les parents et l'adolescent, relativiser ce qui semble insurmontable... »
Ces brèves réflexions de grands-parents illustrent quelques spécificités de la grand-parentalité : capacité d'adaptation, bien sûr, mais aussi, un nouveau rôle à s'approprier et à ne pas confondre avec celui de parent. Écoute, conseil, aide en tout genre, transmission de l'histoire familiale, de valeurs ou encore de compétences/connaissances sont autant de façons possibles pour les mamys et les papys de bâtir une relation avec leurs petits-enfants, toujours dans l'espace qui leur est laissé par les parents.
Mais parfois, pour diverses raisons, il se peut qu'aucune place ne leur soit accordée. Ainsi, un certain nombre de grands-parents s'interrogent sur leurs droits et entreprennent des démarches en espérant pouvoir être présents dans la vie de leurs petits-enfants. À l'inverse, d'autres grands-parents sont, quant à eux, sursollicités... et doivent parfois encore répondre aux demandes de soutien de leurs propres parents. Pris en sandwich, il peut leur être difficile de conjuguer ces interpellations émanant de toute part, qui plus est lorsqu'ils sont encore actifs professionnellement... N'y aurait-il pas un couac dans l'organisation sociétale ?