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Albin Michel
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Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire
" Un livre absolument nécessaire pour comprendre le nouveau monde dans lequel on vit. " Yann Barthès, Quotidien
" Un essai phare de la rentrée. " Marie-Pierre Grndahl, Le JDD
L'auteur reconnu de La prospérité du vice et d'autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L'amour ? Désormais c'est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C'est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence.
Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d'une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d'accomplir cette utopie : telle est aussi l'ambition de ce livre.
Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l'étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l'École d'Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini.
" Aucun autre de ses confrères économistes n'a cette capacité à mobiliser les penseurs les plus pointus de toutes les sciences humaines [...] avec une pédagogoie qui force de respect." Emmanuel Lechypre, L'express
Sélectionné pour le Prix Femina Essai
Prix Montaigne 2023 -
Le ventre des femmes ; capitalisme, racialisation, féminisme
Françoise Vergès
- Albin michel
- Bibliothèque Albin Michel Michel des idé
- 1 Mars 2017
- 9782226422996
Dans les années 1960-1970, l'état français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine.
Comment expliquer de telles disparités ?
Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau.
Dès 1945, invoquant la « surpopulation » de ses anciennes colonies, l'état français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient.
Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui. -
Le grand déclassement : pourquoi les Français n'aiment plus leur travail !
Philippe d' Iribarne
- Albin michel
- 28 Septembre 2022
- 9782226479143
L'entreprise se découvre depuis peu une vocation sociale. L'épanouissement des salariés, le pouvoir partagé, la survie de la planète deviennent brusquement des objectifs prioritaires. Cette vision angélique du monde du travail correspond-elle à la réalité ? Telle est la question que se pose Philippe d'Iribarne, sociologue réputé et auteur d'un livre-culte « la logique de l'honneur ».Son constat est lucide, donc cruel : le sens du devoir pour beaucoup d'entre nous est malmené par de récentes évolutions, à commencer par une soumission croissante à la fois aux caprices des clients et à ceux des chefs.Si on y ajoute le sentiment de déchéance lié au fait de ne pas avoir d'emploi à la hauteur de ses diplômes et la diffusion rapide d'un management dit moderne -en fait copié servilement des méthodes américaines- on mesure le décalage qui s'installe entre les actes et les (beaux) discours.
Un livre de référence sur une révolution aussi redoutable qu'invisible.
Philippe d'Iribarne, X-Mines, directeur de recherche au CNRS, mène des travaux pionniers sur les entreprises françaises, dans leur singularité à l'échelle du monde. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il est traduit en dix langues. -
"il faut dire que les temps ont changé..." ; chronique (fièvreuse) d'une mutation qui inquiète
Daniel Cohen
- Albin michel
- 3 Septembre 2018
- 9782226431875
Nous sommes en train de comprendre ce qui s'est passé depuis cinquante ans. L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel, sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation: celle de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale. Elle nous transforme en une série d'informations qu'un logiciel peut traiter à partir de n'importe quel point du globe. Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaine d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au coeur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction? Ce livre iconoclaste permet de comprendre le désarroi dont le populisme est l'expression. Il décrypte d'une façon lumineuse des événements dont le sens nous échappe parfois, tout en ayant l'ambition de veiller à la défense des valeurs humanistes au nom desquelles le nouveau monde a, aussi, été créé.
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« Vivant en France depuis 1994, française depuis 2002, j'ai constaté l'évolution du discours politique qui n'a cessé de dériver, jusqu'à la cristallisation actuelle autour de l'identité. Pour la binationale que je suis, construite par la langue et les valeurs humanistes, la tristesse va crescendo. Bien que consciente de mon impuissance, j'ai la faiblesse de ne pouvoir être indifférente aux voix qui s'élèvent, prônant la haine. » Fatou Diome
Dans cet essai personnel et émouvant, Fatou Diome renvoie dos à dos les identitaires étriqués et les opportunistes victimaires, qui monopolisent le débat politique. Elle défend Marianne contre les faussaires des deux camps et dessine une France ouverte, laïque, lucide et généreuse, celle qui lui donne envie de se sentir française et sénégalaise.
La romancière Fatou Diome s'est fait connaître en 2003 avec Le Ventre de l'Atlantique, grand succès traduit en une vingtaine de langues. Plus récemment, elle a publié aux éditions Albin Michel un roman, Les Veilleurs de Sangomar, et un recueil de nouvelles, De quoi aimer vivre. Elle est aussi l'auteure de plusieurs essais dont, en 2017, Marianne porte plainte !, auquel ce texte fait écho. -
L'immigration qui monte ? Une réalité.
L'intégration ? Un passage obligé.
L'assimilation ? Un idéal qui tend à s'éloigner.
Comme beaucoup de Français, Malika Sorel-Sutter est choquée par ce qu'il faut bien appeler la désagrégation des valeurs qui ont fait la France. Le déni du réel des uns a fini par doper le sectarisme des autres.
L'auteur s'inquiète de l'indifférence des élites face à la montée en puissance de l'idéologie islamiste, dont elle a été témoin. De surcroit, le clientélisme nourrit le communautarisme. Elle se désole du goût obsessionnel de la repentance nationale et de la mauvaise conscience de la France vis-à-vis de ses anciennes colonies.
Mais face à l'ampleur des défis, elle trouve indigne la querelle sur les prénoms qui vise les enfants de l'immigration musulmane. Ce qui ne l'empêche pas de tenir un langage de vérité : tous n'ont pas la même volonté de s'intégrer, et encore moins de s'assimiler. Certains passages feront grincer des dents.
Dans ce contexte, les Français éprouvent le pénible sentiment d'être les dindons de la farce. Et ils en ont assez.
Sans langue de bois, Malika Sorel-Sutter, qui a fait le choix de la France par amour de sa culture et de son histoire, renouvelle le débat sur un sujet qui est au coeur de la campagne présidentielle. -
Repenser le modèle social ; 8 nouvelles questions d'économie
Philippe Askenazy, Daniel Cohen, Claudia Senik
- Albin michel
- 1 Février 2017
- 9782226422736
La France est traversée par un doute d?ordre existentiel sur son modèle social. La promesse d?une société assurant à chacun le droit au bonheur s?éloigne, et les remèdes proposés semblent souvent pires que le mal qu?ils veulent combattre.
Tableau d?une société qui s?interroge sur son avenir, ce livre a pour ambition de proposer un diagnostic et d?explorer des pistes de réformes à travers les propositions des plus éminents chercheurs en économie, réunis sous la houlette de Philippe Askenazy, Daniel Cohen et Claudia Senik.
Analysant les différentes facettes de la question sociale, l?ouvrage traite des principaux thèmes qui préoccupent l?opinion : les inégalités hommes-femmes, le combat contre les discriminations à l?embauche, la lutte contre l?obésité ou encore la réflexion sur le lien entre libéralisation et croissance ou la réforme de l?État-providence. -
L'avenir est en retard
Gerard Guegan
- Fenixx réédition numérique (albin michel)
- Un jour futur
- 12 Mai 2017
- 9782402166973
Au départ, il y a une conversation de Gérard Guégan avec Michel Lancelot, des souvenirs que l'on égrène et l'esquisse d'un projet sur les choses qui disparaissent. L'idée lui venant de se substituer au sociologue qui, un jour futur, n'en doutons pas, rendra compte de la réalité de notre époque, Gérard Guégan a décidé de parler de la France au quotidien, au pied de la lettre, en s'effaçant le plus possible derrière ce que l'on a pris l'habitude d'appeler, un peu à la légère, fait divers. Il a fait retour sur ces quinze premiers jours de février d'une année où il fit si froid, et il a ausculté le pays à travers sa presse, ses livres, ses films, bref, ce qui constituera ses archives, sa mémoire. Et puis il a vérifié sur place. Car Gérard Guégan ne s'est pas contenté de rapporter ces faits divers, il s'est attaché à suivre les protagonistes des drames : un petit casseur, une infirmière socialiste, un flic homosexuel, un lycéen antisémite, un projectionniste victime de sa petite annonce, un journaliste communiste, une postière fatiguée, à bout de souffle... En somme des milliers de gestes identiques, mécaniques, comme se lever le matin ou courir pour ne pas rater son train, comme si chacun passait sa vie à supprimer ses jours. Voilà donc quinze faits divers, quinze faits d'hiver, d'un hiver qui durait et faisait dire à l'un de ces personnages, nullement imaginaires : l'avenir est en retard.